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Mon beau petit poney … !

Posté par LPBSM le 13 novembre 2011

Bonjour,

Grâce à la ville de Rennes, une réunion du Conseil de quartier s’est tenue le jeudi 10 novembre 2011, et nous avons maintenant une première approche d’un projet programmé en 2002, sur un futur Parc Naturel Urbaindes prairies Saint-Martin .

L’utilité étant d’établir une zone pouvant recevoir 60 000 m3 d’eau provenant de l’épanchement d’éventuelles crues (cliquez pour agrandir l’image) .

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Mon beau petit poney ... ! zonedpanchementdescruessuivantleppri1
Zone d’épanchement des crues suivant le PPRI

Pour l’entretien de ces prairies, il ne s’agit plus, à ce jour, de troupeaux de bovins comme nous l’avait annoncé Frédéric BOURCIER, adjoint à l’urbanisme, mais de gentils poneys au nombre de 7-8 qui auront des abris dans les prairies et un autre un peu surélevé en cas de crue .

Au pays des « bisounours », j’applaudirais mille fois la directrice du projet .

Pour installer ces gentils poneys,

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la ville de Rennes dans sa grande mansuétude a payé très cher une étude avec laboratoire de contrôle pour assainir une large bande de terre (en la remplaçant) au milieu des prairies Saint-Martin afin de dépolluer un site occupé autrefois par des « Gitans » (c’est comme cela qu’on les appelait à l’époque)  ferrailleurs .

Aujourd’hui  ce sont, pour le politiquement correct, « des gens du voyage » qui estiment que certaines lois de la république ne les concernent pas parce qu’ils jugent ces lois non-adaptées à leur mode de vie .

La réalité du terrain, avec un camp de « gens du voyage » derrière le cimetière Saint-Martin, nous permet de constater qu’une couche de cendre de plusieurs centimètres, polluante, recommence à être constituée (provenant surtout du brûlage de gaines plastifiées enrobant des fils de cuivre) ; ce qui prouve une activité hebdomadaire et récurrente, donc soutenue . 

Nous ne voulons nullement démobiliser les associations qui souhaitent désamorcer la ségrégation qu’engendre la confrontation d’un petit groupe humain avec un autre, plus grand, pour sa survie par la concertation ; mais force est de reconnaître que pour ces petites communautés, nous ne sommes que des « gadjos » (personne qui n’appartient pas à une communauté Rom), pillables et corvéables pour la survie de leur communauté ; c’est leur morale unificatrice de groupe .  On peut le comprendre, mais ne pas avoir envie d’en supporter les conséquences de façon systématique .

Nous pouvons même penser que si nous étions nés dans cette communauté, nous aurions été peut-être plus revendicatif que certains d’entre eux (éducation oblige) .

Cependant, quand on prend comme prétexte de supprimer des bibliothèques pour instituer en lieu et place des « espaces lectures » afin de rendre plus accessible ces espaces à des gens du voyage qui n’osaient pas y rentrer (dans les bibliothèques), j’ai quand même l’impression qu’on fait une part belle à la ségrégation (notion très répandue à l’extrême droite) contre ceux qui s’imposent de respecter les lois de bonne civilité et du vivre en bonne intelligence .

Au contraire, vont crier, nos dirigeants, c’est pour mieux les intégrer que nous entreprenons cette démarche (voir par exemple un article des DNA (Dernières Nouvelles d’Alsace) où un groupe de 30 caravanes s’étaient appropriées le Parc Naturel Urbain de Koenigshoffen le 23 juillet 2008) .

La ville a tout à fait le droit de se mettre un bandeau sur les yeux pour faire semblant d’ignorer que ces groupes sont avant tout ségrégationnistes .  Cependant nous sommes en droit de lui demander pourquoi elle souhaite tirer profit de l’existence d’une trentaine de familles, pour le moins anarchistes, pour expliciter son désir de pactiser avec des tendances extrémistes …  ?

Aurait-elle des envies de dire :  j’ai réussi là ou d’autres avaient échoués ?

Ou :  je fais semblant d’utiliser la faiblesse d’un petit groupe désigné comme bouc émissaire par une majorité non raciste, mais qui sert ma politique de restriction budgétaire pour faire taire le groupe dominant en lui donnant mauvaise conscience … ? 

Dans les deux cas, nous avons l’impression persistante que l’opinion d’un petit groupe d’oligarques est majoritaire sur le ressenti du plus grand nombre .  Se sentent-ils donc investis du devoir suprême de défendre « la bonne morale » à tout prix, ou ont-ils des difficultés à résoudre les quotas que leur impose l’Europe en matière d’accueil des gens du voyage  ? 

Dans le premier cas, nous avons bien peur qu’elle se « plante » comme se sont plantés leurs parents, leurs grands-parents et leurs arrières grands-parents, sur le même désir d’intégration : faire politiquement évoluer les consciences d’un groupe « raciste » (au sens littéral du terme) sans appartenir génétiquement à ce groupe dont la sauvegarde est basée ancestralement sur sa propre histoire, semble être une gageure réitérative (voir la fin de l’article  sur les Bogomiles ou les Cathares ; à mettre en liaison avec les pèlerinages aux Saintes-Maries de la Mer) .

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(image produite par le Mensuel de Rennes)

Pour en revenir à nos projets d’urbanisation des ZAC Plaisance d’un côté et Armorique de l’autre et de son joli « Parc Naturel Urbain des prairies Saint-Martin » (verra-t-on dans le futur de jeunes enfants dire : « aujourd’hui je vais jouer au PNU » … ?) pourquoi ne nous parle-t-on que de la préservation ripisylve (étymologiquement de ripa (rive) et de sylva (forêt) en latin, qui désigne l’ensemble des formations boisées, buissonnantes et herbacées présentes sur les rives d’un cours d’eau) et pas des barrières qui seront nécessaires ne serait-ce que pour garder les animaux sur ces prairies .

Pourquoi ne nous parle-t-on pas du gardiennage nécessaire pour ne pas assister à la diminution du cheptel, jour après jour, de ces animaux et du coût nécessaire que cela engendrera  ?

Même si Madame Laurence ROUX (jeune directrice du projet de la ZAC Armorique) a réussi à faire rire la salle en demandant si les gens connaissaient la zone du Trublet, alors que la plupart y avaient usés leur fonds de culottes quand ils étaient petits, même si son investissement sur la zone a dû être important puisqu’elle n’y connaissait rien au départ, à l’arrivée cette jeune femme, fort sympathique, n’a pas réussi à convaincre grand monde .

Devrions-nous parler de Madame Sylvie PETIT (directrice du projet sur la ZAC Plaisance) qui n’a pas plus réussi à convaincre son auditoire en se raccrochant à des problèmes informatiques qu’elle ne souhaitait pas inconsciemment maîtriser .

Sans vouloir jeter l’opprobre sur telle ou telle, le souvenir que nous avons de la directrice du projet de la modification du trajet du bus sur la rue de Saint-Malo avec le Boulevard de Verdun, éblouie par une solution éculée qui avait été testée sans succès à Paris (il y a plus de vingt ans) et à Brest sans plus de résultat, avait soudainement un train à prendre lorsqu’on lui demandait si elle avait sérieusement étudié les divers inconvénients de son projet tel qu’elle l’exposait devant un Conseil de quartier .

Nous en avons déduit que les Conseils de quartiers sont des lieux test de toutes les absurdités qu’auraient pu énoncer les directrices de projet, désignées par la ville, lors de réunions plus conséquentes .

Voici un résumé, sans langue de bois, que nous pouvons faire sur l’actualité Rennaise  à ce jour .

 

Pour terminer sur une note moins austère, je vais m’inspirer des commentaires de « Gros Nounours » en le parodiant ;

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mais pour ne pas usurper sa signature, je vais terminer cet article en vous souhaitant    « Bonne nuit les Grands » !

J.M. MARTIN pour LPBSM

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