Le MARIAGE DE LA CARPE et du LAPIN
Posté par LPBSM le 6 juillet 2012

Photo issue du diaporama de l’agence BASE réalisatrice du projet du futur Parc Naturel Urbain consultable sur http://nefermezpassaintmartin.unblog.fr/files/2012/06/DP_Parc_naturel_urbain-doc.pdf
ou sur
http://www.baseland.fr/projet_en.php?idSM=1&idarticle=201
L’inculture répétée sur de nombreux sujets comme celui du survol d’habitations par des parapentistes à basse altitude, même après les modifications du 02 avril 2012 par le S.I.A. (Service en Information Aéronautique (http://www.sia.aviation-civile.gouv.fr/), où l’image d’une mongolfière figure (pour parfaire la stricte illégalité des survols de Réseaux à Très Basse Altitude (R.T.B.A. relevant du ministère de la défense https://www.sia.aviation-civile.gouv.fr/dossier/3…), nous pensons qu’à 9,3 millions d’euros cet étalage qui se voudrait représentatif, n’est pas très professionnel … (et vous comprendrez bien ici, qu’étant le payeur, j’édulcore les propos que je devrais tenir) .
Or, la ville de Rennes nous a habitué, à faire des budgets prévisionnels qui doublent systématiquement . Donc il faudra certainement compter sur, non pas, 9,3 millions d’euros mais très certainement sur 20 millions d’euros car le budget de fonctionnement du parc animalier n’a absolument pas été prévu dans l’enveloppe initiale (9,3 x 2 = 18,6 + 1,4 pour l’entretien de la première année = 20 millions d’euros) .
La ville a justifié son choix sur le fait que les autres communes, de l’agglomération rennaise, devaient subir les crues que les communes en amont devaient supporter jusqu’à présent pour que Rennes soit épargnée . Cela semble à priori de bon aloi ; mais quand on y regarde de plus près, à la moindre crue, la tour (sur les images de l’agence BASE, dont la base va certainement rouiller), les prairies submergées dont chaque espèce, délicatement choisie, va mourir par asphyxie, sans parler des animaux qu’il faudra rapatrier sur le parc des tanneurs (c’est-à-dire en hauteur) pour ne pas les voir dépérir un par un en cas de crue … ne valent pas un investissement de 9 millions d’euros qui ne représentent même pas le budget de fonctionnement dont on oublie subtilement de parler !
Si nous faisons un parc urbain, alors préservons le des éventuelles crues à venir (car il aura coûté très cher à la collectivité, plus de 9 millions d’euros (« prévisionnels ») et coûtera chaque année un prix non estimé en entretien) ; en revanche si nous souhaitons, dans le cadre de la communauté de communes, prendre notre part de responsabilité en cas de crues, je pense que les dépenses occasionnées par un parc urbain « à refaire » (après crue) seront plus dommageables sur le budget de la ville (et sur le montant de nos impôts) qu’un simple aménagement des prairies où le traditionnel feu d’artifice pourrait continuer à être tiré (comme il l’a été cette année) sans contraintes supplémentaires dues à une législation sur les parcs urbains européens .
Pour ne pas allonger ce commentaire le premier acte est à suivre …
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