Panem et circenses (prononcez cette expression latine « Pas nème’ êtes ‘cire cène cesse ») (traduction mot à mot : Du Pain et des jeux du cirque) .
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- .Le cirque romain avec ses courses de chars
Cette expression est une critique directe de l’attitude des empereurs romains ou des sénateurs qui voulaient se faire réélire et qui distribuaient du pain et offraient à grand frais des jeux pour s’attirer la considération voire la complaisance de l’opinion populaire .
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- .Le cirque avec ses courses de chars et l’amphitéâtre parfois avec ses combats de gladiateurs (dans un amphithéâtre, c’est uniquement la partie sablée pour les jeux et les combats qui s’appelait « Arène ») .
- Sur la photo ci-dessus, on voit un aqueduc qui amène l’eau à une grande citerne près de l’amphithéâtre ; la raison en est justifiée ci-dessous .
Pétrone, dans son Satyricon nous apprend qu’au cirque, « l’hydraule » accompagnait les courses de chars . Cet orgue inventé par un Grec d’Alexandrie, du nom de Ctésibios, au IIIe siècle av. J.-C., fonctionnait avec de l’eau (celle-ci servant à égaliser la pression de l’air) et reçut le nom d’hydraulos, ou hydraule, c’est-à-dire « l’aulos qui fonctionne avec de l’eau »; l’aulos étant une sorte de double flute utilisée par les grecs pour accompagner des poésies lyriques :
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- Détail d’une coupe attique, montrant un garçon jouant du aulos en gonflant les joues. 460 av. J.-C. Musée du Louvre
Si vous avez lu l’article sur les Horaces et les Curiaces dans http://nefermezpassaintmartin.unblog.fr/2013/03/01/horaces-et-curiaces-par-jean-michel/
de Jean-Michel, voici une seconde remarque toute aussi intéressante :
Les deux armées se mettent de chaque côté du champ de bataille et tout le monde est captivé par l’action qui se déroule . Ce sont les prémices des jeux du cirque ou de nos matchs de football . Le peuple et l’armée deviennent alors spectateurs de la guerre . Avec une armée de métier, le peuple qui n’est plus engagé par ses enfants engagés dans le conflit, devient de plus en plus spectateur .
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- .Les tribunes du stade ou du cirque moderne ? (il vous suffit de cliquer sur l’image pour obtenir l’ambiance du stade; après avoir obtenu Youtube, faites retour arrière avec la flèche du haut et vous reviendrez sur cet article)
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- .Les drapeaux ou les gonfanons (*) ; c’est très prenant (à vérifier en cliquant sur l’image) .
Je pense que cette vieille recette romaine : « donner du pain et des jeux » pour que le peuple se tienne tranquille, est ce qu’applique aujourd’hui cette municipalité . Elle y ajoute : donner à bas prix des appartements dans des collectifs en ville ; le seul problème, c’est qu’à bas prix signifie de mauvaise qualité et qu’à l’euphorie du début succède l’insupportable de la non gestion des problèmes qui en découlent . Jean-Yves CHAPUIS a beau nous dire que les barres de Villejean sont remarquables sur le plan architectural pour l’époque, il n’en reste pas moins que le taux de suicide des adolescents vivants dans ces barres sont statistiquement les plus important de la ville de Rennes .
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- .Jean-Yves CHAPUIS architecte et vice-président de l’AUDIAR
http://www.placepublique-rennes.com/2011/07/jean-yves-chapuis-le-citadin/
Plus inquiétant sont l’incapacité de la municipalité à éradiquer les dealers de drogue en centre ville, le manque de moyens donné à ceux qui voudraient faire appliquer la loi sur le fait que des chiens tels que les pitbulls devraient porter une muselière en ville (on attend sans doute un nouveau drame d’une gamine égorgée pour faire semblant de réagir …), mais cette municipalité préfère employer nos contributions à produire de belles publications où tous les articles disent que Rennes est une ville merveilleuse (où le patrimoine architectural est presque laissé à l’abandon voir le palais Saint-Georges, pour ne parler que de celui-là) très accueillante surtout pour tous les rejetés des communes alentours, mais incapable de recevoir un grand nombre de congressistes car sa structure hôtelière n’est malheureusement pas comparable à Saint-Malo ; cependant elle a la prétention de rentabiliser un palais des congrès qui fonctionnera bien évidement à perte (ce qui signifie que nous comblerons par nos impôts ce déficit) car difficilement accessible des hôtels en périphérie pour gagner le plein centre ville par les congressistes (une seule ligne de métro ne peut pas tout desservir) .
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On comprend ainsi beaucoup mieux pourquoi notre futur ancien maire soit, avant terme, démissionnaire de son mandat pour s’être lancé dans la seconde ligne de métro (ce qui était très bien mais déjà énorme) et en plus la réforme de l’axe Est-Ouest, La Courrouze, la Zac Armorique, la transfiguration du Quartier de la Gare (45 ha), les contrats signés pour le 13 ème quartier (40 000 habitants – 40 000 emplois disait son slogan) les engagements sur le treizième quartier de Rennes étant déjà signés pour certains ce qui devrait amener à Rennes l’équivalent de la population de Saint-Brieux pour 2040 (nom du projet : Via Silva 2040) ; à force de vouloir tout réaliser en même temps (sauf le sauvetage de l’ancienne culture ou des bâtiments qui la représente) et je pense ici à « Beauregard » qui n’en porte plus que le nom (ces ensembles étant tristes à mourir par manque de diversité) .
Mais qui va être capable d’acheter tout ça dans un contexte de pouvoir d’achat qui se restreint de toute part ? On baisse les bras quand on ne peut plus payer …
C’est peut-être ce qui vient de se passer à cause d’une trop grande ambition de réalisations non assez échelonnées dans le temps .
L’exemple des économies de vies (celui des Horaces et des Curiaces) ne s’applique plus du tout à celui de la ville de Rennes qui actuellement dépense au-delà de ses possibilités . Etrange, ne trouvez-vous pas ?
A méditer . J.S. CACHE pour LPBSM
(*) Le drapeau de l’ordre du Temple était appelé le gonfanon baucent . Baucent, qui signifie bicolore, avait plusieurs graphies : baussant, baucent ou balcent . C’était un rectangle vertical composé de deux bandes, l’une blanche et l’autre noire, coupées au tiers supérieur . Porté en hauteur au bout d’une lance, il était le signe de ralliement des combattants templiers sur le champ de bataille, protégé en combat par une dizaine de chevaliers . Celui qui en était responsable était appelé le gonfanonier . Selon la circonstance, le gonfanonier désignait un porteur qui pouvait être un écuyer, un soldat turcopole ou une sentinelle . Le gonfanonier chevauchait devant et conduisait son escadron sous le commandement du maréchal de l’ordre .
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http://www.templiers.net/symbolique/index.php?page=baucent-et-gonfanon
Le gonfanon devait être visible en permanence sur le champ de bataille et c’est pourquoi il était interdit de l’abaisser . Ce manquement grave au règlement pouvait être puni par la sanction la plus sévère, c’est-à-dire la perte de l’habit qui signifiait le renvoi de l’ordre . Selon l’historien Georges Bordonove, lorsque le gonfanon principal tombait parce que son porteur et sa garde avaient été tués, le commandeur des chevaliers déroulait un étendard de secours et reprenait la charge . Si celui-ci venait à disparaître à son tour, un commandeur d’escadron devait lever son pennon noir et blanc et rallier tous les Templiers présents .
Si les couleurs templières n’étaient plus visibles, les Templiers survivants devaient rejoindre la bannière des Hospitaliers . Dans le cas où celle-ci était tombée, les Templiers devaient rallier la première bannière chrétienne qu’ils apercevaient .
Le gonfanon baucent est représenté dans les fresques de la chapelle templière San Bevignate de Pérouse en Italie . La bande blanche se situe dans la partie supérieure. Il est aussi dessiné dans la chronica majorum, les Chroniques de Matthieu Paris en 1245 . Dans ce cas, la bande blanche se trouve dans la partie inférieure .
Dans l’image ci-dessous, il s’agit de « flammes baussannes » dont parle la Chronica Italiana (XIIIe siècle), qui étaient portées sur le haut des lances des sergents et des turcopoles, ce que confirme Guillaume de Tyr .
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http://www.templiers.net/symbolique/index.php?page=baucent-et-gonfanon
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Le gonfanon ou gonfalon (en ancien français, confenons) est un morceau d’étoffe quadrangulaire, comme la bannière, ou terminé par des pointes. Il était attaché à la hampe ou au fer d’une lance et pouvait y être enroulé. On disait, fermer le gonfanon, pour l’attacher à la hampe. L’orthographe gonfalon — et gonfalonier ou gonfalonnier pour le porteur — est également très fréquente, bien que l’étymologie fasse préférer gonfanon .
L’ancien français venait lui-même du latin du latin Gonfanono composé de Gonto = monter et de Fanum = temple .
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